Il existe plusieurs façons de reconnaître un bon vin. Que ce soit par sa couleur ou son odeur et surtout par son goût. Avant tout, il faut prendre en compte que boire et goûter du vin, sont deux choses bien différentes. Goûter le vin apporte des informations sur son style ou encore sur les possibilités d’accord avec les mets.
1ère étape : mâcher ou grumer le vin
Tout d’abord, prenez une gorgée de vin et faites-le tourner dans votre bouche afin de l’exposer aux papilles gustatives. Cela vous donne une première idée du vin et notamment de sa structure. Soyez attentif quand vous mâchez ou grumez le vin, car cette étape va vous permettre de juger son acidité sur les côtés de la langue. Vous avez également analysé le corps du vin ainsi que l’intensité des arômes. Pour le vin rouge, il est tout à fait normal que vous ressentiez les effets des tanins.
2ème étape : aspirer le vin après l’avoir goûté
Dans cette étape, vous allez aspirer l’air par la bouche et expirer par le nez. Ainsi, vous libérez les arômes du vin et ensuite les faire passer par le nez via le canal au fond de la gorge connu sous le nom de cavité rétronasale. D’ailleurs, le nez est le seul endroit où percevoir les arômes du vin. Puis répéter à nouveau cette opération.
3ème étape : rechercher l’équilibre du bon vin
Il se peut qu’en goûtant le vin, les papilles gustatives se fassent attaquer. Vous pouvez distinguer les quatre grandes attaques en bouche d’une manière très simple.
Une attaque dispersée
Pour une attaque dispersée, le vin est déstructuré et ses différents composants ne se mêlent pas les uns aux autres.
Une attaque aqueuse
Une attaque aqueuse dans le cas où le vin semble manquer de matière et de gras.
Une attaque à dominante acide ! Quelle est la raison ?
Quant à une attaque à dominante acide, au lieu de présenter un caractère sucré, il révèle plutôt une forte acidité. Ce genre d’attaque peut refléter un manque de maturité des raisins.
Une attaque nette et équilibrée : un signe de bonne qualité.
Par contre, une attaque nette et équilibrée est caractérisée par une homogénéité de la matière, des saveurs et des arômes du vin. Vous pouvez percevoir deux ou trois fruits différents, un mélange de sucre et d’acide en plus des particularités du territoire.
4ème étape : noter l'arrière-goût du vin
On parle de l’arrière-goût lorsque le goût en final est différent de celui de la dégustation. Cette étape est tout aussi importante que les précédentes. Aussi appelée persistance aromatique intense, sa durée est le temps en seconde que les dégustateurs nomment « caudalie ". Comptez combien de temps l'arrière-goût est resté en bouche. Une arrière-bouche durant 60 secondes est un signe de bonne qualité. Il est fort possible que vous perceviez des saveurs que vous n’aviez pas détectées en premier coup.