Comment est fabriqué le vin rosé pétillant ?
Quoi de mieux qu’un bon vin pour bien apprécier nos repas, chez soi ou dans les restaurants. Et pourquoi pas un bon vin rosé pétillant ! Pour assurer son bon goût et admirer sa couleur rosée, les raisins doivent être très bien préparés. « Quand on a de beaux raisins, on a de jolis vins », le constat de Plaisance Penavayre. Un domaine de vignoble de 26 hectares de vignes appartenant à Marc Penavayre qui se situe sur la commune de Vacquiers. Avec des techniques de culture douces, pour avoir des raisins de bonne qualité, il a suivi une approche en agriculture biologique certifiée en 2011. Voici donc les trois façons de fabriquer le vin rosé pétillant.
Le rosé, mélange entre vin blanc et vin rouge
Une méthode, d’une certaine simplicité, a été mise en pratique pour obtenir du vin rosé en mélangeant du vin blanc avec du vin rouge mais celle-ci a été interdite par la Commission européenne en 2009. Mais il existe néanmoins une exception, le champagne est le seul autorisé à utiliser ce mélange.
Le rosé de pressurage
Les raisins utilisés dans cette méthode sont récoltés en étant pas trop mûrs. Après l’égrappage et le foulage, ils sont pressés pour avoir du jus de couleur moins intense. La fermentation de ce dernier durera de 10 à 14 jours pour s’alcooliser. Cela va résulter d’un vin de couleur pâle et plus frais.
Une méthode peut ne pas être meilleure que d’autres, à chacun ses goûts. Le plus sûr est de déguster.
Le rosé de saignée
En général, la fabrication des vins rosés authentiques, qui s’apparente à celle des vins rouges, fait en tout quatre démarches dont :
La saignée
Les raisins sont empilés dans une cuve de fermentation. C’est une technique d’extraction de la couleur avant que le pressurage devienne trop intense.
La pressée
Avant la fermentation, les raisins sont pressés placés dans un pressoir, jusqu’à l’obtention du jus de la robe souhaitée qui sera prêt à être macéré.
La macération limitée
En réalité, la couleur du vin est apportée par la peau et le pépin des raisins. Le but est d’en libérer les pigments, les anthocyanes, présents dans ses petites vésicules. Cette méthode consiste à laisser en contact le jus et la pellicule pendant quelques heures. La coloration dépend ainsi du temps que la macération durera, elle sera d’autant plus intensifiée tant que cette dernière est plus longue et que le moût soit en contact avec la peau. Le vigneron saura le temps suffisant avant de passer à la prochaine procédure.
L’écoulage
Dans cette étape, le jus est isolé de ses résidus solides vers le bas de la cuve de fermentation de vin rouge. Il passera ensuite par une autre cuve pour la fermentation alcoolique qui va donner la couleur du vin rosé.