Les vignes sont sensibles aux maladies durant les temps humides. Ces maladies proviennent la plupart du temps des champignons et des algues. Un traitement préventif ou curatif est nécessaire pour préserver les vignes et pour optimiser le rendement. Découvrez ce qu’il y a à savoir sur les maladies de la vigne et les traitements préconisés.
Les trois principales maladies de la vigne
Avant d’envisager un traitement curatif ou préventif, il faut d’abord connaître les maladies qui touchent les vignes. Il est également crucial de savoir les manifestations de ces maladies.
Le mildiou
Le mildiou est la maladie de la vigne la plus connue. Il est causé par le champignon connu sous le nom de Plasmopara viticola. Le mildiou se manifeste par la naissance de tâches qui évoluent en nécroses. Il peut toucher l’ensemble des organes herbacés, notamment les jeunes feuilles, les grappes, les rameaux et les vrilles.
Le botrytis
Puis, il y a le botrytis qui est causé par le champignon Botrytis cinerea. Dès qu’un organe de la vigne est blessé, le botrytis s’y infiltre et se développe très rapidement. Ce champignon engendre la pourriture des grappes, et le résultat est plus catastrophique en temps humide.
L’oïdium
L’oïdium est causé par l’Erysiphe necator et c’est une maladie qui est présente dans la totalité des vignobles européens depuis 1845. L’oïdium s’attaque particulièrement aux feuilles des vignes, mais il peut aussi toucher l’intégralité des organes. C’est une maladie qui ralentit la croissance des vignes. D’autant plus qu’il est assez difficile à détecter.
Les préventions contre les maladies de la vigne
Il vaut mieux prévenir que guérir, car il se peut que le traitement curatif soit trop tard. Ces traitements préventifs sont des gestes simples qu’il suffit d’adopter régulièrement.
D’abord, il est important de privilégier l’aération de la vigne en donnant de l’espace. Cette aération consiste à enlever les grappes de trop. Il faut également enlever les feuilles qui recouvrent les grappes dès que ces dernières prennent une couleur verte. En aérant les vignes, vous évitez l’humidité qui favorise la multiplication de l’oïdium et du botrytis.
Puis, il faut avoir l’habitude de brûler les branches malades après la coupure. Le feu tue les champignons et empêche leur prolifération dans tout le vignoble. Enfin, si vous pratiquez un quelconque traitement, alors n’oubliez pas de le renouveler après une forte pluie. Cela, car l’eau de pluie risque de dissoudre le produit de soin.
Soigner les vignes avec des produits naturels
Les astuces naturelles sont efficaces. Outre le cuivre et le souffre, le Domaine Plaisance Penavayre utilise des compléments naturels tels que des tisanes et décoctions.
Chaque maladie a son propre traitement. La bouille bordelaise agit, par exemple, avec une action fongicide.
Le souffre mouillable ou fleur lutte contre l’oïdium. L’idéal, c’est de l’appliquer avant la floraison. Une dose de 60 g par litre d’eau suffit. La solution de lait est aussi une option (1/2 litres de lait pour 4,5 litres d’eau).
Les produits anti-pourritures sont plus efficaces contre le botrytis. Ces produits se vendent en jardinerie. Le tout est de choisir un produit peu agressif afin d’avoir des raisins sains et savoureux.